~ La Religion ~

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36 - Liste des Saints (I-K) -

Sainte Ida de Louvain (13 avril) : (1113) fille du duc de Basse Lotharingie, elle épouse à 17 ans Eustache II, comte de Boulogne, en Flandres. Leurs possessions s'étendent des Ardennes au Pas-de-Calais, du Luxembourg à l'Atlantique. Très pieuse, elle reçoit conseils et visites de saint Anselme, archevêque de Cantorbery avec lequel elle échange de nombreuses lettres spirituelles. Elle est la mère de Godefroy de Bouillon et de Baudoin, les chefs de la première croisade. Très soucieuse de la beauté de la maison de Dieu elle fonde de nombreuses abbayes.

Saint Ignace d'Antioche (17 octobre) : (115) fêté en Orient le 20 décembre. Antioche dispose alors d'une communauté chrétienne importante et très dynamique et c'est là que, pour la première fois, les disciples de Jésus affichent leur chrétienté. À la fin du I° siècle, leur évêque s'appelle Ignace. Le gouverneur Pline le Jeune arrête les plus déterminés, dont saint Ignace, qu’il condamne à être dévorés par les fauves durant les fêtes romaines.

Saint Ignace de Loyola (31 juillet) : (1491-1556) il a les jambes brisées au siège de Pampelone et, pendant sa convalescence, sa lecture l'incite à devenir saint. Il devient alors prêtre à Paris où il crée la "Compagnie de Jésus".

Saint Igor II (5 juin) : (1147) prince de Kiev & Tchernigov, il doit abandonner ses droits dynastiques sous la pression des habitants. Devenu moine au monastère de Saint Théodore de Kiev, il n'en est pas moins poursuivi par la haine du peuple contre la dynastie des Olgovitch et il est sauvagement assassiné alors qu'il prie devant l'icône de la Mère de Dieu.

Saint Imbert (6 septembre) : (VII° siècle) il vit en ermite dans la solitude du Nivernais où des disciples viennent le rejoindre. Pour eux, il fonde le monastère de Saint Martin de Nevers. Son corps est enseveli dans l'église de la localité de Chantenay, dans la Nièvre, devenue Chantenay-Saint-Imbert.

Sainte Ingrid (2 septembre) : (1282) elle est, par sa mère, petite fille du roi Knut de Suède. Devenue veuve, elle fait un pèlerinage sur les Lieux Saints et au retour, passant par Rome, elle obtient du pape l'autorisation de fonder un couvent de religieuses cloîtrées dans son pays, les tertiaires dominicaines. Son frère Jean Elovson, chevalier teutonique, l'aide financièrement et le couvent est inauguré à Skanninge en Suède en 1281. Sainte Ingrid meurt un an après.

Saint Innocent d'Irkoutsk (26 novembre) : (1731) il veut convertir la Chine au christianisme lorsqu'en 1692 l'empereur de Chine ouvre son pays à l'Évangile. Sous l'influence des pères jésuites, les missionnaires injectent l'Évangile dans les coutumes chinoises. Quand les dominicains se joignent à eux, ils les accusent de dérive théologique que Rome condamne à 3 reprises. Alors l'empereur interdit le christianisme en 1717. Saint Innocent pense que ce sont seulement les catholiques qui sont ainsi expulsés, mais en fait c'est le christianisme. Il doit rebrousser chemin lorsqu'il lui est interdit d'entrer en Chine. C'est ainsi qu'il devient l'apôtre de la Sibérie méridionale et le premier évêque d'Irkoutsk non loin du lac Baïkal.

Saints Innocents (28 décembre) : pour tous les enfants de moins de 2 ans massacrés lors de la recherche du Christ par Hérode à Bethléem. Aux yeux du Christ, c'est l'existence et non l'âge qui offre la liberté d'entrer dans l'Église.

Sainte Iñes (10 septembre) : (1622) Iñes Takeya, veuve de 45 ans, coupable d'avoir donné asile à des missionnaires chrétiens, fait partie d'un groupe de 30 martyrs japonais décapités à Nagasaki.

Sainte Irène (5 avril) : (304) martyre à Thessalonique, avec ses soeurs Agapé & Chiona. Ce n'est qu'une jeune fille quand éclate la persécution à Salonique et, comme beaucoup d'autres, elle s'enfuit dans la montagne pour se cacher, mais elle se reproche cette lâcheté et revient à la maison. C'est là qu'elle est arrêtée. Le juge lui offre la vie sauve si elle apostasie, ce qu’elle refuse. Elle est alors brûlée vive.

Sainte Irène (5 avril) : (1134) ; fille du roi Ladislas de Hongrie, elle est mariée à l'empereur Jean II de Constantinople et elle vit au palais impérial dans la simplicité et la prière, encourageant la fondation des monastères, dont le monastère du Christ Pantocrator où fonctionnent 3 établissements de bienfaisance, un dispensaire et une léproserie.

Saint Irénée de Lyon (28 juin) : (ca. 200) Irénée vient d'Asie Mineure comme beaucoup d'autres dans cette vallée du Rhône. Dans sa jeunesse, il a été disciple de saint Polycarpe de Smyrne, lui-même disciple de saint Jean l'Apôtre. C'est probablement cette transmission d'homme à homme du dépôt de la foi qui donne un sens aigu de la tradition dans l'Église. On le retrouve sans raison connue à Lyon où il échappe à la grande persécution qui décime les Églises de Lyon & de Vienne. Était-il alors en mission à Rome ? En tous cas, il succède à saint Pothin, l'évêque de Lyon, mort martyr pendant cette persécution. Il ne cesse de se dépenser au service de la paix des Églises. Un grand danger le préoccupe, celui des doctrines gnostiques qui se répandent dangereusement, et qui nient l'Incarnation du Fils de Dieu et mettent en péril l'intégrité de la Foi. Saint Irénée les étudie très minutieusement, enquête, interroge, lit, puis, armé de cette connaissance approfondie de l'adversaire, il rédige un important traité "Contre les hérésies" pour réfuter ces doctrines ésotériques. En même temps, il intervient auprès du pape pour l'empêcher d'exclure de la communion de l'Église les communautés qui fêtent Pâques à une autre date que l'Église romaine. Il n'oublie pas que son nom signifie "le pacifique". Il est le premier grand théologien de l'Église d'Occident et meurt peut-être martyr.

Bienheureuse Isabelle de France (22 février) : (1270) religieuse clarisse, sœur de Saint-Louis, ce n'est pas une princesse de légende. Dès son plus jeune âge, elle est attirée par les choses célestes. Gracieuse, belle en sa jeunesse, de santé chétive, elle tient son rang au palais royal près de sa mère, passant cependant beaucoup de temps avec les pauvres. Elle réussit à éviter un mariage avec Conrad, fils de l'empereur Frédéric II, malgré les instances du Pape. Après la mort de Blanche de Castille, elle décide de vivre à l'écart du monde et passe le reste de sa vie dans une petite maisonnette, près du couvent de Longchamp, bâti à Paris pour les clarisses et qu'elle consacre à "l'Humilité de Notre-Dame". Elle y mène une vie d'austérité et de prière, sans prononcer pour autant des vœux de religion.

Saint Isidore de Séville (4 avril) : (636) docteur de l'Église, évêque et confesseur. Son père, Severianus, qui a dû fuir Carthagène devant les Wisigoths, barbares {qui parlent une autre langue que le grec} qui ont adopté l'hérésie arienne et persécutent les catholiques, se réfugie à Séville. Ses 4 enfants, Léandre, Florentine, Fulgence & Isidore, deviennent des saints. À la mort de ses parents, Isidore est encore bien jeune, mais son frère aîné, Léandre, devenu évêque de Séville, l'élève comme un fils. Isidore se gave des livres dont regorge la bibliothèque fraternelle. En 599, à la mort de Léandre, Isidore lui succède comme évêque de Séville. Il préside des conciles et travaille à la conversion des Goths. Son "Histoire des Goths" est un ouvrage de référence sur les Goths & les Vandales. Tout en gouvernant avec un grand dévouement son diocèse, il écrit sans relâche. Toutes les richesses de la culture classique qui ont enchanté sa jeunesse, il les sent menacées par les invasions barbares, alors que ce sont des trésors qui peuvent être utiles pour une meilleure compréhension des Écritures. Il rédige alors de très nombreux ouvrages, dont le plus connu, "Les Etymologies" (de l'origine des choses) est une encyclopédie destinée à transmettre aux siècles futurs l'essentiel de la culture antique. C'est à lui, avant les Arabes, que l'Occident doit sa connaissance d'Aristote. Ce sera une des bases des études en Occident jusqu'à l'époque de la Renaissance. Il occupe le siège épiscopal de Séville durant 40 ans, y fonde de grands collèges, et influence les conseils royaux. On le considère aussi comme l'un des initiateurs de la liturgie mozarabe. Il meurt dans sa cathédrale, étendu sur le sol, tout en continuant à parler à l'assistance.

Sainte Jacqueline (8 février) : (1192-1239) amie, puis disciple de saint François d'Assise, Jacomina de Settesoli, est la veuve de Gratien Frangipani, d'où vient le nom de la délicieuse frangipane qu'elle confectionnait pour St François quand il venait la voir à Rome. Elle s'occupe d'un petit enfant pauvre qu'elle soigne et nourrit. François la fait appeler quand il sait que sa fin approche et elle est enterrée non loin de lui dans la Basilique d'Assise.

Saint Jacques Chastan (6 mai) : Jacques-Honoré Chastan, martyr en Corée, est né à Marcoux, dans les Basses-Alpes, le 7 octobre 1803. Il est décapité le 21 septembre 1839. Le 6 mai 1984, à Séoul, à l’occasion de son voyage en Corée, le Pape Jean-Paul II réunit dans une même canonisation 103 bienheureux.

Saint Jacques de la Marche (28 novembre) : (1476) frère mineur à Naples, il est né à Montebrandone, dans les Marches italiennes. Franciscain, ami de saint Bernardin de Sienne & de saint Jean de Capistran, c'est un grand orateur qui parcourt la Dalmatie, la Bosnie, la Hongrie, la Bohème, la Pologne et l'Italie.

Saint Jacques le Majeur (25 juillet) : mort vers 44, fils du pêcheur Zébédée, comme saint Jean, il suit Jésus et devient ainsi le 1° apôtre à subir le martyre. Son tombeau a été revendiqué par les Espagnols à Saint-Jacques de Compostelle au XI° siècle.

Saint Jacques le Mineur (3 mai) : (I° siècle) un des 12 apôtres du Christ. Pendant des siècles, Saint Philippe & Saint Jacques sont fêtés le 1° mai, jour où leurs reliques sont transférées dans la basilique romaine des 12 apôtres. Récemment, ils ont laissé leur place à l'humble saint Joseph pour réconforter les travailleurs. Philippe est de Bethsaïde, sur la rive nord du lac de Tibériade, comme André et son frère Pierre. Jean le Baptiste, qui se tient à Béthanie au-delà du Jourdain avec 2 de ses disciples, leur dit en voyant Jésus : "Voici l'agneau de Dieu". Les deux disciples suivent Jésus, l'un d'eux est André, le second sans doute Philippe. Les exégètes distinguent plusieurs Jacques autour du Seigneur. Jacques le Majeur, fils de Zébédée et frère de Jean, Jacques fils d'Alphée dont on sait seulement qu'il est un apôtre, et celui-ci, Jacques, "frère = cousin" du Seigneur, de sa parenté et originaire de Nazareth. Il aurait dirigé l'Église de Jérusalem et serait mort martyr vers 62.

Saint Jean Baptiste (24 juin) : (1° siècle) l'ange Gabriel dit à Marie au jour de l'Annonciation : "Voici qu'Élisabeth, ta parente, en est à son 6° mois". 3 mois plus tard, l'Église fête la naissance de Jean-Baptiste, le précurseur du Messie. Parce qu'un doute l'a saisi lors de l'annonce de l'ange sur la fécondité tardive de sa femme, Zacharie, l'époux d'Élisabeth, a perdu l'usage de la parole. La naissance de Jean lui délie la langue pour lui permettre de proclamer : "Son nom est Jean" qui signifie : "Dieu fait grâce". À Jean, Jésus rend ce témoignage : "Parmi les enfants des femmes, il n'en est pas un de plus grand que Jean-Baptiste". Dès avant sa naissance, Jean a reconnu le Christ et tressailli d'allégresse en sa présence. Plus tard, il le baptise et guide vers lui ses meilleurs disciples, s'effaçant pour lui laisser la place. La saint Jean-Baptiste est la fête nationale de la province canadienne du Québec et de tous les Canadiens français.

Saint Jean Baptiste (29 août) : Jean, le dernier Prophète, n'a jamais mâché ses mots, pas plus quand il traite les pharisiens de "races de vipères" sur les bords du Jourdain, que lorsqu'il rappelle à Hérode Antipas qu'il n'a pas le droit de vivre avec Hérodiade, la femme de son frère Philippe. Emprisonné à raison de ses reproches publics aux grands de ce monde, il sait qu'Hérodiade veut sa mort, mais ce qui le préoccupe, c’est Jésus. Est-il bien le Messie que lui, Jean, annonçait, a-t-il eu raison de lui faire confiance, de lui donner ses propres disciples ? Aux disciples de Jean venus l'interroger, Jésus a répondu : "Allez annoncer à Jean ce que vous voyez et entendez : les aveugles voient, les boiteux marchent". Jean n'a plus de doutes et peut à présent rendre le dernier témoignage. Il a bien rempli sa mission. C'est l'anniversaire d'Hérode. Salomé danse et envoûte le roi ivre : "Demande-moi tout ce que tu voudras, fut-ce la moitié de mon royaume". Ce sera la tête de Jean sur un plateau. Jean-Baptiste est le patron des canadiens français.

Saint Jean-Baptiste de La Salle (7 avril) : (1719) né à Reims dans une famille bourgeoise, il est chanoine à 16 ans au chapitre de la cathédrale. Son avenir est assuré. Il est jeune séminariste quand il doit prendre en charge ses 6 frères et sœurs plus jeunes, à la mort de ses parents. En raison de ces responsabilités familiales, il hésite à poursuivre jusqu'au sacerdoce, mais poussé par son père spirituel, il accepte cependant de devenir prêtre à 27 ans. L'éducation de la jeunesse le passionne. Il ouvre des écoles gratuites pour les filles puis les garçons et fonde la congrégation des Frères des Écoles chrétiennes. Pour s'y consacrer, il renonce à sa charge de chanoine qui lui assure des ressources et distribue aux pauvres sa part d'héritage. Le bon bourgeois rémois partage désormais la pauvreté de ses frères. Malgré les procès que lui font les maîtres d'écoles pour concurrence illicite, malgré les contradictions à l'intérieur même de son Ordre, saint Jean-Baptiste poursuit son œuvre, inventant une spiritualité et une pédagogie nouvelles. C'est ainsi que l'apprentissage de la lecture se fait dans ses écoles, non en latin, mais en français. Au milieu des tribulations, son œuvre s'étend à travers la France puis aujourd'hui encore, à travers le monde. Il meurt un Vendredi Saint, lui dont le cœur, des années durant, avait été transpercé par les trahisons et les calomnies. Le Pape Pie XII l'a déclaré patron de tous les éducateurs chrétiens.

 Saint Jean Bosco (31 janvier) : (1888) fils de pauvres paysans piémontais, qui joue à l'acrobate pour distraire sainement les garnements de son village, devenu prêtre à force de sacrifices, il se dévoue aux jeunes ouvriers de Turin abandonnés à eux-mêmes, créant pour eux un centre de loisirs, un patronage, un centre d'accueil, puis des ateliers. Sa confiance absolue en la Providence n'est jamais déçue et ses plusieurs centaines "d'enfants" se feraient couper en morceaux pour Don Bosco. Sa mère, Maman Marguerite, vient s'installer près de lui et jusqu'à sa mort, elle leur cuit la polenta et reprise leurs vêtements. Très marqué par la spiritualité de saint François de Sales, Jean Bosco invente une éducation par la douceur, la confiance et l'amour. Pour ses garçons, il fonde l'Oratoire, société de Saint-François-de-Sales, l’Œuvre, qui sera à l'origine de la congrégation des prêtres salésiens. Pour les filles, il fonde la Congrégation de Marie-Auxiliatrice. Don Bosco meurt épuisé, en butte à l'hostilité de son évêque qui ne le comprend pas, mais entouré de ses disciples.

Saint Jean de Capistran (23 octobre) : (1456) originaire d'une noble famille de condottieres allemands, à Capestrano dans le royaume de Naples, Jean étudie le droit, ce qui lui permet de commencer une carrière juridique. Gouverneur et capitaine de Pérouse, il se marie mais la mort de sa femme, alors qu'il a 29 ans, le conduit à une conversion pour quitter une vie durant laquelle il a connu quelques scandales. Il parcourt alors Pérouse, monté à rebours sur un âne, coiffé d'une mitre en carton où se lisent ses plus gros péchés. Il peut alors entrer chez les franciscains de Pérouse où ses qualités de juriste et son grand souci d'une vie religieuse plus rigoureuse lui valent de rédiger les nouvelles Constitutions de la branche "observante" de l'Ordre franciscain. Il rédige aussi, pour ses frères prêtres, le "Miroir des clercs" qui a un grand succès. Formé à la prédication par saint Bernardin de Sienne, il devient un grand prédicateur populaire, prêchant la dévotion au nom de Jésus. Fin diplomate, il est employé par plusieurs papes pour des missions délicates, en particulier pour la conversion des milieux hussites en Bavière, en Saxe, en Silésie & en Pologne. La grande affaire de sa vie est la prédication de la croisade contre les Turcs après la prise de Constantinople, en 1453, l'empire des chrétiens d'Orient ayant alors été anéanti sous le regard indifférent des chrétiens d'Occident. Mais, lorsqu’ils menacent aussi l'Europe, Jean consacre toute son ardeur à convaincre les Occidentaux de l'urgence des temps. Les Hongrois le suivent, il accompagne alors leur armée, dirige la bataille et stoppe l'avance turque.

Saint Jean Chrysostome (30 janvier) : le 30 janvier est le jour de la translation, à Constantinople, des reliques de saint Jean Chrysostome, que l'Église d'Occident célèbre le 13 septembre. Le nom "Chrysostome"' vient de "bouche d'or". En 397, Saint Jean Chrysostome est nommé Evêque de Constantinople, la capitale de l'Empire romain d'Orient, où il soutient la foi catholique, contre la pression du pouvoir impérial, ce qui lui vaut la destitution de son siège patriarcal de Constantinople et l'exil sur les bords de la mer Noire, aux confins du Caucase, à Soukhoumi en Abkhazie géorgienne.

Saint Jean de la Croix (14 décembre) : (1591) Juan est né en Vieille-Castille dans une famille pauvre. Il est très jeune quand meurt son père, sa mère doit se louer comme nourrice et lui-même travaille comme infirmier à l'hôpital de la ville pour payer ses études. À 21 ans il décide d'entrer chez les Pères Carmes et ses supérieurs l'envoient à l'Université de Salamanque. Il aspire à retrouver la règle primitive de l'Ordre, faite d'austérité et de prière, mais il n'essuie que des refus. Devenu prêtre, il songe à changer d'Ordre religieux, quand Dieu lui fait rencontrer sainte Thérèse d'Avila. Avec elle, il réalise cette réforme dans une vie toute faite d'absolu, et devient ainsi, auprès de ses frères, un signe de contradiction. On l'emprisonne 9 mois à Tolède, menottes aux mains, dans un cachot. Et, de son âme dépouillée de tout appui humain, jaillit le "Cantique spirituel". Il finit par s'enfuir et est recueilli par des carmélites déchaussées. Commence alors pour Jean de la Croix, une période d'activité rayonnante, ouvrant à tous, carmes et carmélites, gens du peuple et universitaires, l'étroit sentier de la parfaite docilité à l'Esprit-Saint. De retour en Castille, il exerce de lourdes responsabilités. Il meurt cependant démis de toute charge, malade et calomnié : "À la fin du jour, c'est sur l'amour qu'on vous examinera" {Maxime 80}.

Saint Jean Damascène (4 décembre) : (749) Jean Mansour, ou Jean de Damas, est né à Damas en Syrie, dans une famille de fonctionnaires des impôts, arabe et chrétienne, son grand-père et son père ayant servi successivement sous les Perses, les Byzantins et les Arabes. Mansour, à son tour, supervise durant des années la perception des impôts que les chrétiens doivent à l'émir de Damas. Vers 720, le nouveau calife décide d'islamiser son administration et en chasse les chrétiens. Mansour a 45 ans et il est désormais sans travail. Cette liberté lui permet de se rendre en Palestine où il entre au monastère de Mar Saba (saint Sabas) entre Jérusalem et Bethléem. Devenu prêtre, il prend le nom de Jean et partage désormais sa vie entre la prédication à Jérusalem, où le patriarche l'a choisi comme conseiller théologique, et l'étude dans son monastère. Il est proclamé docteur de l'Église par le Pape Léon XIII en 1890.

Saint Jean de Dieu (8 mars) : (1550) à 8 ans, pour des raisons inconnues, le petit portugais João Ciudad fait une fugue et se retrouve, vagabond, sur les routes pour mener durant 33 ans une vie d'errance. Enfant volé puis abandonné par un prêtre-escroc, il parcourt l'Espagne en se faisant tour à tour berger, soldat, valet, mendiant, journalier, infirmier, libraire. Ce vagabond, un moment occupé à guerroyer contre les Turcs en Hongrie, se retrouve à Gibraltar et c'est là qu'un sermon de saint Jean d'Avila le convertit. Il en est si exalté qu'on l'enferme avec les fous. Mais tout ce qu'il a découvert et souffert, va le faire devenir bon et miséricordieux pour les misérables pour lesquels il collecte, ouvre un hôpital, crée un Ordre de religieux, l'Ordre de la Charité. L'hôpital qu'il fonde à Grenade donne naissance aux Frères Hospitaliers de Saint Jean de Dieu. Au moment de mourir, il dira : "Il reste en moi 3 sujets d'affliction : mon ingratitude envers Dieu, le dénuement où je laisse les pauvres, les dettes que j'ai contractées pour les soutenir".

Saint Jean Eudes (19 août) : (1680) contemporain de saint Vincent de Paul, sa vocation s'explique en grande partie par la situation religieuse de la France à son époque où le peuple, écrit-il, “avait remplacé la foi par la sorcellerie et la superstition et les puissants donnaient l'exemple de tous les vices. Les prêtres étaient ignorants et souvent corrompus, abandonnant leur troupeau dès qu'apparaissaient la peste ou une épidémie". Pour y remédier, s'appuyant sur ses dons évidents pour la prédication, il organise des missions paroissiales en Bretagne, en Normandie, en Bourgogne et jusqu'à la Cour du roi Louis XIV, pour une annonce systématique de l'Évangile, soit près de 115 missions entre 1632 et 1675. Pour mieux se consacrer à cet apostolat, il quitte l'Oratoire en 1643 et fonde, à Caen, la Congrégation de Jésus et de Marie (les Pères eudistes), qui se voue aux missions ainsi qu'à la fondation des séminaires pour la formation d'un meilleur clergé. En 1642, il crée également l'Institut Notre-Dame de Charité, dont les religieuses se consacrent, entre autres ministères, à la réhabilitation des femmes prostituées. Son action s'appuie sur la compassion du Cœur de Marie et la miséricorde du Cœur de Jésus. Ayant renoncé à la charge de premier supérieur général de sa congrégation, il s'éteint à Caen en 1680, à l'âge de 79 ans.

Saint Jean l'Évangéliste (27 décembre) : (101) un homme a deux fils, pêcheurs sur le lac de Tibériade, Jacques & Jean. Les fils de Zébédée ne manquent pas de personnalité et on les appelle "fils du tonnerre". Grande est leur soif spirituelle et c'est pourquoi ils s'attachent à l'enseignement de Jean le Baptiste, "Celui qui vient derrière moi est plus grand que moi". Quand le Baptiste dit un matin, montrant Jésus de Nazareth, "Voici l'agneau de Dieu", Jean suit cet homme. Jacques hésite encore mais lorsque quelques jours après, Jésus dit aux deux frères qui maillaient leurs filets, "Venez avec moi", Jacques & Jean suivent le Maître. Jean est jeune et il a un grand amour pour le Christ, pensant que celui du Christ est plus grand encore. Alors il se nomme lui-même "le disciple que Jésus aimait". Il fait partie du petit groupe des fidèles d'entre les fidèles. Il est sur le Mont Thabor lors de la Transfiguration, à la Cène, tout contre Jésus et au Calvaire, le seul parmi les apôtres, au pied de la croix. C'est là que Jésus lui confie Marie, sa mère, et, selon la tradition de l'Église catholique, c'est toute l'Église qui est confiée à la Mère de Dieu. Au matin de Pâques, il court et précède Pierre au tombeau où "Il voit, il croit". Selon une tradition ancienne, Jean aurait alors vécu à Ephèse avec Marie et y aurait écrit le 4° Évangile. Un séjour à Patmos est l'occasion d'une révélation qui devient l'Apocalypse. Selon la tradition, il aurait été amené d'Ephèse à Rome, chargé de fers, sous l'empereur Domitien et condamné par le sénat à être jeté dans l'huile bouillante, condamnation exécutée devant l'actuelle Porte Latine. Il en serait alors sorti plus frais et plus jeune qu'il n'y était entré. Le fait n'est pas prouvé, mais il faut bien que saint Jean soit venu à Rome, comme Pierre et Paul… On fête également le 6 mai la solennité du martyre de saint Jean.

Saint Jean-François Régis (16 juin) : (1640) né à Fontcouverte dans l'Aude, il entre très tôt dans la Compagnie de Jésus dans laquelle il est l'un des plus grands prédicateurs du XVII° siècle, parcourant le Velay, le Vivarais et le Forez, des régions très marquées par les Guerres de religion. Il meurt d'épuisement au bourg de La Louvesc, devenu lieu de pèlerinage.

Saint Jean-Marie Vianney (4 août) : (1786-1859) il apprend à lire à l'âge de 18 ans et étudie au séminaire. En 1818, il est nommé curé d'Ars, près de Lyon. Pendant les dernières années de sa vie, Ars, devenu célèbre, reçoit jusqu'à 100 000 pélerins par an.

Sainte Jeanne d'Arc (30 mai) : (1431) fille d'humbles paysans de Lorraine, elle entend des voix mystérieuses alors qu'elle n'a que 13 ans. Saint Michel, Sainte Catherine et Sainte Marguerite, pendant 3 ans lui demandent de libérer la France et de faire sacrer le Roi à Reims. À Chinon, premier prodige, le Roi donne une armée à cette bergère de 16 ans, ignorante des lois de la guerre, et en 8 jours, au début du mois de mai, elle délivre Orléans assiégée depuis 7 mois. En juillet, Charles VII est sacré Roi à Reims. Mais après les réussites pourtant difficiles, vient le temps des épreuves. Le roi abandonne Jeanne, et, 1 an après Orléans, elle est faite prisonnière à Compiègne, livrée aux Anglais, passe 1 an en prison, courageuse, héroïque dans sa pureté devant les tentatives des soldats. Sous prétexte de s’habiller en homme, elle est condamnée comme hérétique. Seule lui restent la foi et l'encouragement de ses voix. Elle meurt brûlée vive à 19 ans, à Rouen le 30 mai 1431.

Sainte Jeanne-Françoise de Chantal (12 août/12 décembre avant 2003) : (1641) Jeanne-Françoise Frémyot est la fille du président du Parlement de Bourgogne, catholique intransigeant en cette époque des Guerres de Religion, qui, à 20 ans, épouse le baron de Chantal qu'elle aime d'un grand amour. Épouse accomplie, pieuse à ses heures, elle est une mère parfaite, mais a la douleur de perdre en bas âge 2 de ses 6 enfants. À 28 ans, quand le baron est tué au cours d'un accident de chasse, elle se révolte, déteste le malheureux meurtrier malgré lui et, au bord du désespoir, s'en remet à un confesseur rigoureux. 4 ans plus tard, entendant saint François de Sales prêcher un carême, elle reconnaît en lui le maître spirituel dont elle a besoin. L'évêque de Genève la libère de ses scrupules et de leur confiance réciproque va naître une grande aventure religieuse et spirituelle. Jeanne-Françoise prend le temps d'établir ses 4 enfants dans la vie et fonde l'Ordre de la Visitation-Sainte-Marie, congrégation destinée aux femmes de santé fragile. Pendant 40 ans, elle souffre de tentations contre la foi, mais l'amour de Dieu lui suffit, écrit-elle.

Jérémie, le prophète (1° mai) : (VI° siècle av JC) né d'une famille sacerdotale des environs de Jérusalem, il est appelé par Dieu dès sa jeunesse et exerce son ministère prophétique au cours de la période tragique qui précède la prise de Jérusalem par Nabuchodonosor et la première déportation à Babylone. Par l'annonce d'une Alliance nouvelle, fondée sur la religion du cœur, et par sa vie d'abnégation au service de la Parole de Dieu, il apparaît comme une figure du Christ.

Saint Jérôme (30 septembre) : (420) Jérôme est un étudiant romain plein d'allant qui demande le baptême à 19 ans, son tempérament entier ne concevant d'autre vie que consacrée à Dieu. À la recherche de sa vocation, il se met à voyager, passe 2 années dans le désert de Chalcis en Syrie, fait un stage d'érémitisme ascétique et contemplatif, dans la méditation amoureuse des Écritures, ce qui est la meilleure formation pour le service du Seigneur. Mais il a besoin d'action et se rend alors à Antioche, fameuse pour son école exégétique, où il apprend le grec et l'hébreu et y reçoit le sacerdoce. Passant par Constantinople, il découvre l'exégèse d'Origène et se met sous la direction de saint Grégoire de Nazianze. Toujours indécis sur ce qu'il doit devenir, il retourne à Rome où sa grande culture fait de lui le secrétaire du pape Damase. Il a aussi beaucoup de succès auprès des laïcs, un petit cercle de dames chrétiennes, des admiratrices inconditionnelles dont il est le père spirituel, se rassemblant autour de lui. À la mort de saint Damase, il doit quitter Rome où son bouillant caractère lui a valu beaucoup d'ennemis. Ses "dames" le suivent jusqu'à Bethléem où il fonde pour elles un petit monastère. Il trouve ici le lieu de sa vocation et il se consacre à l'étude de la Bible qu'il traduit en latin "la Vulgate" sans négliger de se brouiller avec de nombreuses personnalités et de s'immiscer dans toutes les querelles de l'époque.

Saint Joachim (26 juillet) : (I° siècle) père de la Vierge Marie (cf. Sainte Anne & Saint Joachim).

Saint Joël (13 juillet) : c'est un des "petits prophètes" de l'ancien Testament.

Saint Joseph (19 mars & 1° mai) : (I° siècle) c'était un juste, selon l'évangile de saint Matthieu, mais les évangélistes ne nous ont conservé aucune parole de ce juste, le charpentier de Nazareth en Galilée, fiancé de Marie, la Mère de Dieu, époux aussi discret que fidèle et chaste. Père nourricier et éducateur de Dieu le Fils, devenu homme parmi les hommes de ce village, il le fait tout simplement. Lorsque Jésus disparaît pendant 3 jours lors du pèlerinage à Jérusalem, Joseph accompagne la quête de Marie, "Ton père et moi nous te cherchions". Et Jésus, redescend à Nazareth, soumis à celui qui, sur terre, a autorité paternelle sur lui. Dieu savait à qui il confiait son Fils unique et sa Mère, à celui qui était l'homme le plus capable au monde d'être la parfaite image du Père.

Sainte Joséphine Bakhita (8 février) : (1947) Giuseppina Bakhita (1869-1947), soudanaise, esclave puis religieuse, "La Mère Noire" comme l'appellent affectueusement les gens qui la connaissent, s’est éteinte le 8 février 1947. Le pape Jean Paul II la béatifie le 17 mai 1992 et elle est déclarée sainte le 1° octobre 2000.

Saint Jude (19 juin ou 28 octobre) : (I° siècle) Jude est aussi appelé Thaddée pour le distinguer de Judas. Avec Simon, il appartient à ces zélotes qui refusent l'occupation romaine, et le message du Christ est pour lui la découverte de l'universalité de l'amour de Dieu. Saint Jean rapporte la question de saint Jude lors de la dernière Cène : "Pourquoi te découvres-tu à nous et non pas au monde ?” Jésus y répond indirectement : “Si quelqu'un m'aime, il gardera mon commandement”. Dans la liste des apôtres, Jude & Simon sont côte à côte et la tradition les fait mourir ensemble en Perse.

Saint Judicaël ou Gaël ou Giguel ou Gicquel ou Juzel (17 décembre) : (650) il règne sur la Bretagne à partir de 632 et en 636, à Clichy, saint Eloi lui fait rencontrer le Roi Dagobert pour signer un traité de paix entre Bretons & Francs. 2 ans plus tard, il laisse son trône et se fait moine pour les 20 dernières années de sa vie.

Sainte Judith (5 mai) : (1260) Jutta von Sangerhausen est originaire de Thuringe et, devenue précocement veuve, elle quitte son pays et sa famille pour rejoindre son frère, grand maître de l'Ordre Teutonique, auprès duquel elle passe le reste de sa vie, à Kulmsee, dans l'exercice des bonnes œuvres comme bénédictine au Disibodenberg.

Saint Jules I° (12 avril) : 35° pape de 337 à 352, il travaille à affermir la foi en combattant l'arianisme qui professait que, si le Christ est parfait, en revanche, il n'est pas divin. Son mérite est d'avoir maintenu le mystère de la Sainte Trinité contre ceux qui tentent de faire de la doctrine chrétienne un monothéisme à moitié rationaliste, acceptable par tous sans doute, mais éloigné des paroles du Christ lui-même dans leur interprétation fondamentale. Il a fallu 6 conciles pour que la doctrine trinitaire et christologique puisse exprimer et respecter le mystère essentiel de la Foi. Le plus célèbre d'entre eux est celui que le Pape Jules I° réunit à Sardique (actuellement Sofia en Bulgarie).

Sainte Julie Billiart (8 avril) : (1816) à 7 ans, elle transmet déjà le catéchisme à ses camarades et à 16 ans, elle travaille aux champs pour venir en aide à ses parents. Bien que paralysée, à l'âge de 22 ans elle fonde la Congrégation des Sœurs de Notre-Dame pour l'enseignement et l'éducation des jeunes filles pauvres. Des difficultés avec les autorités diocésaines l'obligent à transférer sa communauté d'Amiens à Namur.

Sainte Julienne (16 février) : (IV° siècle) elle vit à Nicomédie, en Asie Mineure, où ses parents veulent la marier au préfet de la ville impériale. Mais ayant donné sa vie au Christ, cette jeune mondaine demeure inflexible et est condamnée par son fiancé présidant lui-même le tribunal au nom et sous la pression impériale. Il la fait mettre nue devant lui pour la flageller puis la fait pendre par les cheveux jusqu’à l’arrachement du cuir chevelu avant de lui trancher la tête. Elle a alors 18 ans et certains de ses bourreaux touchés, deviennent disciples du Christ, avant d'être à leur tour décapités.

Sainte Juliette (30 juillet) : morte en 303. Au procès intenté contre son homme d'affaires qui la dépouille, celui-ci s'écrie, "Cette femme est chrétienne", et les chrétiens étant hors-la-loi, elle est condamnée au bûcher où les flammes étouffent son corps sans le consumer.

Saint Juste (14 octobre ou 14 juillet) : il appartient à l'armée impériale où, ne cache pas sa foi chrétienne, il est arrêté et subit le martyre du casque rougi au feu qu'on lui met sur la tête, avant de l’étendre sur un grill au-dessus d'une fournaise ardente. Les Églises d'Orient le célèbrent parce que la tradition veut qu'il soit mort à Constantinople, l'Église d'Occident estimant que c'est à Rome.

Saint Justin (1° juin) : (165) né à Naplouse, ville de Palestine, de parents païens très aisés, il suit des études très poussées. Il est alors à la recherche de la sagesse, et en parle dans ses "Dialogues avec Tryphon" où il nous raconte sa longue quête. Il se confie à un maître stoïcien, mais celui-ci ne lui parle pas de Dieu. Il le quitte pour un disciple d'Aristote qui ne s'intéresse qu'à ses honoraires. Les platoniciens lui offrent une doctrine solide et exaltante et Saint Justin pense avoir trouvé ce qu'il cherche. Toutefois, sa rencontre avec un chrétien lui fait aller plus loin et la vérité tant recherchée, seul le Christ peut la lui donner. À 30 ans, devenu chrétien, il ne renie pas sa quête philosophique qui est, à ses yeux, une préparation à la révélation chrétienne, chaque doctrine contenant une parcelle de la vérité totale qui se trouve dans le Christ. Il commence alors une carrière d'enseignant, fonde des écoles de philosophie à Ephèse puis à Rome, au moment où l'empereur Marc-Aurèle commence sa grande persécution. Son refus de sacrifier aux dieux lui vaut la décapitation.

Sainte Justine (12 mars) : (1319) bénédictine d'Arrezzo en Toscane, elle vit dans une telle fidélité à la Règle de saint Benoît qu'elle est ainsi conduite à la sainteté.

Sainte Karine ou Carine (7 novembre) : (IV° siècle) sainte Karine & saint Mélassippe, son époux, subissent le martyre durant la persécution de l'empereur Julien l'Apostat. Mutilés et attachés encore vivants au pilori devant leur fils, saint Antoine, qui, ne reniant pas Jésus-Christ malgré le spectacle de la souffrance de ses parents, est alors décapité.

Saint Kevin ou Kelvyn (3 juin) : (618) chez les irlandais, il ne le cède en popularité qu'à saint Patrick. Il fonde dans un site admirable le célèbre monastère de Glendalough, près de Dublin, dont il devient le père abbé, et où ceux qui s'y rendent 7 fois en pèlerinage gagnent autant d'indulgences que s'ils faisaient celui des 7 basiliques romaines.



26/02/2017